La fin de la pelle (13)

Publié le par Bob Tazar

Rappel chapitre précédent

Epuisés par cette entrée en matière, les deux gars décident alors de se retirer dans leur arbre, non sans nous avoir promis un appel haut en couleurs pour le lendemain. Ou pour tout à l’heure, puisque, nous apprennent-ils, une ou plusieurs autres visites, appelées contre-appel, sont toujours possibles en cas de grande tension internationale. Seul le retentissement d’une sirène puissante marquera la fin des hostilités et nous autorisera à passer à la douche, avant l’extinction définitive des feux fixée à à 22h. Ces différentes inspections répondant toutes aux mêmes exigences, il est fortement déconseillé de nous allonger ou de bouquiner. Rien ne doit traîner en effet dans la chambre et nous devons être capables d’accueillir à tout moment les arrivants éventuels en tenue impeccable et au garde-à-vous.
Nous attendons donc assis au pied de nos lits respectifs, prêts à bondir en cas de visite de nos chefs de sections préférés ou de déclenchement de la troisième guerre des mondes.

Nous n’en avons pas fini pour autant avec l’ami Martin. Sûrement mis en confiance par le fou rire qui s’est déclenché dès le départ des deux Inspecteurs et persuadé que cela était dû à son grand sens de la répartie, le voilà qui se met en tête de nous raconter les dernières blagues à la mode dans son patelin, notamment celle où il est question d’un certain Toto se rendant à l’église.
La sirène libératrice tant attendue retentit enfin à 21h45, ce qui ne nous laisse que peu de temps pour la douche.
Cette dernière -froide- rapidement expédiée, nous nous endormons enfin, bercés par les effluves ouatées et grésilliantes de « J’irai twister le blues » de Richard Anthony, en provenance directe d’un vieux bloc radio à l’antenne interminable dissimulé sous l’oreiller de l’inénarrable Martin.

Publié dans Chapitre 3

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B
Avant la marche du combattant, il va y avoir l'initiation à la marche au pas (MAP pour les intimes). Et ça, c'est pour très bientôt !
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R
L’attente de la fin de la revue de chambre avec les lits en batterie. Présenter les 2 draps en croix et bien sûr roulés selon une certaine règle inamovible. Les 2 couvertures (qui grattent) pliées aussi en dessous, avec l’arrondi devant. Le dessus de lit (vert bien évidement) tiré impeccablement. Ensuite à l’issue de la revue le troufion est autorisé à faire son lit. Après viennent les douches froides car le ballon d’eau chaude est trop petit pour le bâtiment. Enfin la première nuit avec un concert en sommier majeur. Les odeurs de tissus délavés ont toujours enivré les narines sensibles. A quand les premières « marches » du combattant ? Vivement la quille bordel !  <br />  <br />
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